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sergi lópez - Page 2

  • Chez Gino

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    Gino Roma (José Garcia) tient une petite pizzeria à Bruxelles mais les temps sont durs. Il y a 10 ans, quand il a ouvert son restaurant, il était le seul et aujourd’hui on en compte plus d’une dizaine aux alentours. C’est pourquoi il avait fait appel à un jeune réalisateur, Daniel T. Stern (Samuel Benchetrit) pour produire une publicité. Le résultat n’est pas vraiment celui qu’il escomptait mais il a désormais une nouvelle mission pour lui ; réaliser un documentaire sur sa vie de gangster ! En vérité, notre pote Gino n’a rien d’un gangster mais c’est ce qu’il veut faire croire à son Oncle Giovanni (Ben Gazzara) mourant qui habite en Italie pour obtenir une part de son héritage.

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    Après J'ai toujours rêvé d'être un gangster, Samuel Benchetrit et sa compagne Anna Mouglalis continuent d’explorer le sujet de façon plus décalée cette fois. Présenté sous la forme d’un faux documentaire, Chez Gino aurait du permettre à José Garcia de briller de mille feux mais à force de trop osciller entre l’aspect amateur et la pure comédie, le réalisateur offre une copie sans saveur. L’idée de départ était séduisante d’autant plus que la participation de Sergi Lopez en rival était alléchante mais le ton juste n’est jamais trouvé. On ira donc plus le voir par sympathie pour son interprète principal que pour le talent de Benchetrit.

     

    Il faut le voir pour : Vous payer une bonne pizza après la séance.

  • Le café du pont

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    Le café du pont, tout le monde aime s'y retrouver pour boire un petit verre et se détendre entre potes d'enfance. Ce café appartient à Claudia & Maurice Perret (Cécile Rebboah & Bernard Campan) et tous deux ne lésinent pas sur les efforts pour que les affaires tournent ce qui n'est pas toujours évident avec leurs 2 garçons Pierrot & Jeannot (Thomas Durastel & Julien Demarty). L'occupation allemande a changé beaucoup de choses dans leur quotidien mais ce n'est qu'un mauvais moment à passer et toute la famille Perret retrouvera vite le sourire. Cependant, l'état de santé de Claudia décline de jour en jour, ses efforts répétés pourraient la condamner si elle ne s'octroie pas un peu de repos.

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    Si le roman de Pierre Perret a su susciter en vous le moindre sentiment, restez-en donc là car cette adaptation sur le grand écran est une véritable infamie. Réalisation mollassonne, histoire inexistante, des dialogues qui sonnent faux et un ingénieur du son à mettre à la porte ; il n'y a pas beaucoup de points positifs concernant Le café du pont. Ce n'est pas l'apparition de Sergi López en chasseur de taupes qui viendra rehausser le niveau de ce film faussement nostalgique. Seule la prestation de Cécile Rebboah vient nous apporter un peu de lumière dans cet abime de désespoir et il n'est pas étonnant qu'avec ce genre de films que des bars se remplissent !

     

    Il faut le voir pour : Appeler votre mère pour régler les problèmes avec les professeurs.

  • Les derniers jours du monde

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    Alors que le monde vit certainement ses derniers instants, Robinson (Mathieu Amalric) est resté à Biarritz dans l’appartement de ses parents. Chaque année, il venait y passer les vacances d’été en compagnie de sa femme Chloé (Karin Viard) et de sa fille Mélanie (Manon Beaucoin) mais l’année dernière quelque chose s’est produit. Il a rencontré une autre femme, elle s’appelle Laëtitia (Omahyra Mota) et très vite, tous deux ont eu une liaison mais leur histoire se termine aussi brusquement qu’elle a commencé. Lae a disparu sans laisser de traces mais pour Robinson, cette aventure a causé son divorce et depuis il vit seul à l’écart de tous dans l’espoir de la retrouver tandis qu’autour de lui le monde s’écroule.

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    Adapté du roman de Dominique Noguez, Les derniers jours du monde est un film pour le moins atypique. Ce qui est déjà particulièrement réussi, c’est la description d’un monde à l’orée de son anéantissement sans aucun recours à des effets spéciaux donnant un réalisme saisissant à tout cela. Par la suite, c’est un road movie mené par Mathieu Amalric où se mêlent à la fois souvenirs du passé et désirs du présent amplifiés par ce contexte d’apocalypse. Un film vraiment surprenant auquel on peut reprocher quelques longueurs mais qui mérite votre attention ne serait-ce que pour cette vision pessimiste de l’avenir.

     

    Il faut le voir pour : Savoir que si vous voyez des gens nus dans Paris, la fin du monde est proche !

  • Partir

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    Après son mariage avec Samuel (Yvan Attal), Suzanne (Kristin Scott-Thomas) avait décidé de laisser sa carrière de coté pour élever ses 2 enfants. 15 ans plus tard, elle éprouve le besoin de se remettre à travailler et pour cela son mari a accepté  d’effectuer des travaux dans leur maison afin qu’elle puisse ouvrir son propre cabinet. Pour réduire les couts, le couple a engagé un ouvrier du nom d’Ivan (Sergi Lopez) et cet homme va venir bouleverser la vie de cette famille. Incapable de vivre avec son secret, Suzanne finit rapidement par avouer à son mari qu’elle a une liaison avec Ivan mais surtout que cette histoire est bien plus qu’une simple aventure, elle est amoureuse.

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    Partir c’est l’histoire d’un couple en crise. Elle a une vie confortable et tout pour être heureuse mais finit par tomber de passion pour un ouvrier et évidemment son mari ne va pas laisser les choses se faire en douceur. On ne peut pas dire qu’au niveau du scénario le film soit une grande œuvre par contre le triangle amoureux formé par Kristin Scott-Thomas, Yvan Attal & Sergi Lopez est tout bonnement excellent et donne entièrement corps à ce drame sentimental. Prenant du début à la fin, voilà donc un film qui mérite largement le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser les clés de la maison à votre femme si elle vous quitte !

  • Ricky

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    Une nouvelle journée démarre pour Katie (Alexandra Lamy) et sa fille Lisa (Mélusine Mayance), un quotidien banal chez une famille tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Ces habitudes vont être chamboulées avec l’arrivée de Paco (Sergi Lopez) que Katie a rencontré au travail et qui est venu habiter avec eux. De cette relation nait alors un beau bébé, Ricky (Arthur Peyret) qui va radicalement changer leur vie. Au départ, ce n’était que de simples marques comme des traces de coups mais avec le temps ce sont de véritables ailes qui poussent dans le dos du bébé !

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    A l’origine de Ricky, il y a une nouvelle de quelques pages écrite par Rose Tremain que François Ozon a voulu transposer à l’écran. Le début du film pose les bases d’un drame avec une Alexandra Lamy bouleversante mais par la suite on lorgne plus vers la comédie avec un soupçon de fantastique. Désarçonné par le rapport au temps que le réalisateur impose, on se surprend aussi à rire alors que sont développés des thèmes comme la précarité, la famille recomposée ou l’acceptation de la différence. Un film plaisant mais au gout d’inachevé à l’image d’un dénouement qui laisse libre cours à de nombreuses interprétations.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus manger les ailes du poulet.

  • Le labyrinthe de Pan

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    Espagne, 1944. La guerre civile est terminée mais les combats entre les troupes Franquistes et les rebelles continuent de plus belle. C’est dans ce contexte particulier que notre pote Ofelia (Ivana Baquero) va rejoindre le Capitaine Vidal (Sergi Lopez), nouveau mari de sa mère enceinte. Non loin de la maison, elle fait la connaissance d’une fée qui la conduit dans un labyrinthe au bout duquel elle fait la connaissance du Faune (Doug Jones). L’aventure ne fait que commencer !

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    Sans aucun doute la sortie cinéma de la semaine avec tout un tas de louanges dans les différents médias. J’avoue moi aussi avoir attendu impatiemment l’arrivée de ce film et le résultat en valait la peine. Guillermo Del Toro nous livre un conte de fée ancré dans une violente réalité (âmes sensibles s’abstenir car le film est interdit aux moins de 12 ans !). Passionnant du début à la fin et servi par un Sergi Lopez magnifiquement sadique, Le labyrinthe de Pan devrait connaître un succès mérité !